Émeutes : un buraliste sinistré raconte la nuit où son commerce a été attaqué

Didier Gimenez a 54 ans. Après une carrière dans la restauration, il cherchait un commerce de proximité et son amitié avec un buraliste a fait le reste. C’est avec son épouse qu’il travaille depuis 11 ans dans le 7ème arrondissement de Lyon, au P’tit Gerland. Dès la préparation de son installation, le bouche-à-oreille a fait son effet.   Les buralistes rencontrés ont été unanimes. Ils m’ont dit que je pouvais prendre comme banquier qui bon me semblait, mais que pour l’assurance il fallait que je prenne ceux qui connaissent le métier : la Mudetaf. Depuis 11 ans, je la conseille fortement à mon tour !

Les émeutes de la fin du mois de juin ont causé d’importants dégâts en France. Le dernier décompte opéré par la Confédération des buralistes fait état de 542 collègues pillés ou totalement détruits lors des violences urbaines. Chez Didier, les émeutiers étaient une vingtaine pour arracher le volet et faire éclater la devanture. "J’ai même pu visionner l’attaque de mon commerce qui a été filmée de l’extérieur et postée sur internet." Une dizaine d’individus est entrée, l’alarme et les fumigènes se sont déclenchés afin de protéger le contenu du magasin. Si les dégâts ont principalement été matériels, il y a également eu du vol.

Comment avez-vous réagi lorsque vous avez été informé du sinistre ?

« Nous avons été alertés par le service de sécurité de l’alarme, qui nous a dissuadés de nous rendre au commerce car c’était la panique à Lyon. J’avais enregistré le numéro de l’assistance Mudetaf que j’ai appelé durant le trajet. La personne qui m’a répondu a été très agréable, très à l’écoute et particulièrement rassurante. Elle aussi m’a conseillé de ne pas me déplacer. C’est en arrivant au commerce que nous avons compris que l’ambiance était vraiment spéciale cette nuit-là. Mon épouse et moi étions dans la sidération, c’était la première fois que nous étions à ce point surpris. »

En pleine nuit, avez-vous été soutenu ?

« L’assistance Mudetaf m’a tenu au courant régulièrement durant la nuit. À 4h du matin, j’ai reçu la confirmation qu’une société allait passer pour mettre le commerce en sécurité dans les heures qui suivaient. Des plaques de bois ont été posées rapidement. J’ai même eu mon délégué Gregory Chevallier en ligne dès le samedi matin alors qu’il était en week-end. Les coups de fil et emails ont été réguliers, même si avec mon épouse nous avons très vite compris en suivant les informations que certains dossiers méritaient une attention plus urgente que le nôtre : nous n’avions qu’un volet à réparer et une devanture à refaire. »

Quelles démarches avez-vous entreprises pour permettre à votre dossier d’avancer ?

« Je conserve tout, j’ai donc retrouvé la liste des éléments qui m’avaient été demandés lors d’un précédent sinistre. J’ai immédiatement collecté toutes les informations à ma disposition et j’ai pu faire passer les éléments au service indemnisation. La mise en sécurité étant faite et la Mudetaf ayant rapidement débloqué un acompte pour mettre en œuvre les premiers travaux, nous avons pu proposer à nos clients une réouverture au bout d’une semaine à peine. »

Quel conseil donneriez-vous à un buraliste ou futur buraliste au moment de choisir son assurance ?

Ne cherchez pas ailleurs qu’à la Mudetaf : ils sont habitués à gérer des sinistres de buralistes ! Ils sont conscients du contenu de nos commerces et ne sont pas « surpris » quand vous les appelez. En plus, ils connaissent l’actualité de notre profession et peuvent faire des actions dans notre intérêt. Je n’ai jamais eu à m’en plaindre en 11 ans, j’ai toujours eu quelqu’un au téléphone. Je dirais même plus : j'ai l’impression de ne pas avoir affaire à un assureur mais plus à un partenaire, quel que soit mon interlocuteur.